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Marc Vasseur (Journal à quatre mains)

Hamon+Aubry… je ne comprends pas… ou trop bien.

13 Novembre 2008 , Rédigé par Marc Publié dans #Archives Congrès PS

 

 

Le Monde annonce aujourd’hui un accord probable de la motion emmenée par Benoit Hamon et celle de Martine Aubry.

 

J’avoue que sur le fond, je ne comprends pas bien la démarche. D’un coté Benoit Hamon ne cesse de fustiger tout accord avec le MoDem…

 

Pourquoi pas, c’est tout aussi légitime que ceux qui pensent qu’il faut bien s’adresser aux militants du Modem et aussi comment rallier une majorité à 50% plus une voix en 2012. Au passage, je doute que ce soit une ligne plus à gauche qui nous ramènera ces électeurs Modemistes… (Pour info… au doigt mouillé, l’ensemble des gauches est entre 35 et 42% depuis près de 15 ans..).

 

Cependant, le truc qui me chiffonne, c’est donc de voir  ce « Surtout pas le MoDem » s’allier avec une motion qui compte dans ses rangs des maires qui ont passé des accords avec le MoDem, dans certains grandes villes ou certaines communautés urbaines…. Et donc qu’il y a qu’il y a un MoDem de gauche en province et un MoDem de droite à Paris… chose que j’ai un peu de peine à croire car souvent, les ces même représentants locaux siègent aussi dans les instances nationales de ce même parti… mais tout cela reste local, bien entendu.


Au passage ce n'est pas le même Hamon qui déclarait à Marianne2 en septembre à propos de Martine Aubry :« Entre son alliance avec DSK et le fait qu'elle ait voté pour Bayrou aux présidentielles, ça fait beaucoup pour des militants de gauche… ».


Plus prosaïquement et cessons de nous cacher derrière le petit doigt, on s’achemine donc vers un Tous Sauf Ségo assez détestable…

 

Et si certains pensent rénover le PS sur ce orientation… je crains des lendemains assez difficiles…

Il est clair que l'image d'un parti rénovée risque d'en prendre un rude coup avec une conception du débat démocratique pas très moderne...  recroquevillés sur nous-mêmes... n'acceptant de débattre avec un préalable assez curieux "nous avons raison". Cependant, je crois que nos barons locaux auront à coeur de tenir ce type de discours pour ne pas compromettre leur élection... en un mot : très à Gauche à Paris et devant les militants et plus pragmatique dans leur gestion locale...

Il serait peut-être temps de prendre les citoyens et les militants pour des gens adultes et responsables non ?

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B
Il ne faudrait pas que l'aveuglement conduise les socialistes à un suicide collectif ...A l'évidence, Ségolène Royal les rend fous. Pis que cela : elle les rend bêtes. Supérieur à la moyenne, le quotient intellectuel des dirigeants socialistes s'effondre brusquement, à la limite de la débilité, dès que l'on prononce le nom de Ségolène. Leurs boussoles s'affolent, leurs logiciels se détraquent; elle est à elle seule leur triangle des Bermudes. On se souvient de Laurent Fabius : «Qui gardera les enfants ?» De Martine Aubry : «Ce n'est pas un concours de beauté !» De Lionel Jospin : un livre entier contre l'ex-candidate ! Michel Rocard veut s'en aller; Jean-Luc Mélenchon est déjà en fuite. Le social-libéral Delanoë s'inquiète d'une alliance possible avec le MoDem. François Hollande, son ex-compagnon, bégaie à l'annonce du résultat, se contredit, sème des pièges, allume des contre-feux. Tous la détestent. La plupart, qui rêvent en secret d'un rapprochement avec le centre et ne laissent pas d'ourdir des désistements avec les centristes; tous, qui pensent comme des bourgeois, qui vivent comme des bourgeois, qui thésaurisent comme des bourgeois, affichent leur terreur : «L'an dernier, on a échappé de peu à François Bayrou comme Premier ministre !» Commedianti ! Tragedianti ! En bon français : faux-culs ! Une perte d'intelligence aussi subite et aussi collective ne relève pas des sciences cognitives, mais bien de la psychanalyse. Comment expliquer ce mélange de haine rabique et de sottise avérée ? C'est en vérité bien simple : Ségolène Royal n'accepte pas la règle du jeu; par son comportement, elle la détruit. Qu'est-ce que le Parti socialiste ? Un cercle fermé, à l'image d'un club anglais, où de vieux machos, le teint couperosé, le tweed fatigué, la pochette agressive, veulent pouvoir siroter en paix leur porto à l'abri de leur femme, de leurs fournisseurs - et du peuple. Ce n'est pas une question de droite ou de gauche : Jean-Luc Mélenchon et Jean- Marie Bockel ont longtemps coexisté au PS et, du reste, Ségolène Royal y est conjointement accusée de tendances droitières et de démagogie gauchiste. C'est une question d'endogamie politique. On veut rester entre soi : le PS, c'est le Jockey Club à la portée des instituteurs.
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B
SEGOLENE ET LES VIEILLARDS Alors, quand Ségolène préconise la démocratie participative, qu'elle surfe sur les 20 euros et dénonce dans la cotisation une taxe sur la militance, toute la basse-cour se met à caqueter : on n'est plus chez soi ! Quand elle décrit la social-démocratie comme une recette du passé qui s'efforce de réparer les dégâts du capitalisme alors qu'il s'agit de les prévenir, elle pose le bon diagnostic mais elle dérange : on s'était à peine installé dans les habits de Bernstein, dans les recettes suédoises et dans les meubles Ikea qu'il faudrait déjà décaniller ? Impossible, ma chère ! C'est comme ses te nues : il paraît qu'elle est passée chez son coiffeur et qu'elle a changé de robe avant d'aller au Zénith ! Ce n'est pas Rocard ou Jospin qui feraient des choses pareilles. Ils se contentent de scier des planches à la télé ou d'y chanter «les Feuilles mortes»... Mais le Zénith ! Il y avait là de la musique comme à la Fête de l'Huma. Ou comme à la messe, oui, mon cher, comme à la messe ! A propos, les centaines de milliers de militants qui dans l'Ohio, en Floride, en Virginie et ailleurs ont assuré la victoire d'Obama, étaient-ils à jour dans leurs cotisations ? Ce n'est pas sûr, camarades, il faudrait aller vérifier ça avant de se réjouir. Alors, vous êtes donc un inconditionnel de Ségolène ? - Pas si vite, mon ami, pas si vite. Elle a encore des progrès à faire et beaucoup à travailler d'ici à 2012. Elle est souvent trop arrogante et pas assez fiable. Mais elle est l'un des principaux atouts du parti. Et puis, Ségolène Royal est un symptôme. De ces bonzes inoxydables, vieux dans leur tête, vieux dans leurs moeurs politiques, les Français de gauche ne veulent plus : «Encore vos combines ? Alors, encore Ségolène !» disent-ils. La marginaliser, ce serait vouloir tuer le symptôme plutôt que la tumeur. Il ne faudrait pas que la mesquinerie, le ressentiment, l'aveuglement conduisent les socialistes à un suicide collectif, comme un troupeau de baleines déboussolées qui viennent s'échouer sur la grève. Cet le feront encore ! Ils ont le droit, eux, bien sûr !
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B
La crise redessine le visage de la pauvreté en France, s'inquiètent les associations caritatives. <br />  <br /> Depuis plusieurs semaines la situation s'est détériorée, à tel point que le rapport annuel sur la pauvreté du Secours Catholique, qui sera rendu public jeudi « a un temps de retard », met en garde François Soulange président du Secours Catholique. <br />  <br /> La récession a précipité dans la précarisation des catégories inédites de la population. « Depuis septembre 2008 et le début de la crise, on voit arriver des jeunes qui débutent leur vie professionnelle. En intérim ou en CDD de trois mois, leurs contrats n'ont pas été renouvelés », confie François Soulage. <br />  <br /> Du côté de la Croix Rouge, on remarque que de nombreux étudiants, mais aussi des retraités, des employés en CDI et aux petits salaires, y compris des fonctionnaires municipaux, requièrent désormais de l'aide pour manger. <br />  <br /> Poussent aussi la porte des associations des « nouveaux pauvres ». « Des profils inédits se tournent vers nous : chefs d'entreprise en faillite, petits commerçants qui doivent fermer leurs boutiques...», témoigne, dans les Echos, Henriette Steinberg, secrétaire générale du conseil d'administration du Secours populaire.<br />  <br /> La hausse conjuguée des loyers, de l'essence et des produits alimentaires, vécue en 2008, s'est traduite par une aggravation de la précarité. « Ceux qui venaient à nous le font plus souvent et pour des besoins plus vastes », s'alarme Henriette Steinberg. Toutes les associations constatent une hausse de la fréquentation de leurs centres. <br />  <br /> « Le Secours Populaire a accueilli entre 10 et 15 % de personnes supplémentaires. Aux Restaurants du Cœur, c'est la même chose » confie François Soulage. <br />  <br /> A Narbonne, 30 % de citoyens en plus ont fait appel au Secours Catholique.<br />  <br /> A Toulouse, l'affluence aux distributions de repas de la Croix-Rouge a doublé.<br />  <br /> http://www.lefigaro.fr/economie/2008/11/13/04001-20081113ARTFIG00425-la-crise-fait-emerger-de-nouveaux-pauvres-.php
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D
  Entre deux maux on choisit le moindre. Il faudrait plutôt critiquer l'insensé qui opère le choix contraire. A dame Royal, qui veut passer alliance ouvertement avec le Modem, messire Hamon préfère Martine Aubry dont les affinités avec le Modem sont bien plus discrètes et moins prometteuses ; je ne vois pas où est l'erreur de calcul.   Pourquoi n'y a-t-il pas de dissolution du Parti Socialiste ? Voilà, à mon gré, la vraie question. Mais chacun veut hériter de cette belle machine électorale ; ce qui fait des motions, des discussions, des déclarations, et une pétaudière que d'aucuns prennent encore pour la future Cour des Miracles.    
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P
je crois qu'on s'achemine vers un des pires congrès de l'histoire du PS avec des alliances improbables...
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