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Marc Vasseur (Journal à quatre mains)

Déprime politique...

16 Février 2007 , Rédigé par Marco Publié dans #Petites et Grandes choses

Ca fait déjà quelques années que j’ai un certain vague à l’âme concernant le monde politique… pour soigner ce état de fait, il a fallu du temps, trouver d’autres chemins, revenir d’un milieu qui trop souvent se plaît à regarder le monde à travers son seul prisme. J’ai plutôt bien réussi ce retour à cette vie de réels à travers la lecture, les amis, la musique et également en tentant de réussir une reconversion professionnelle.
En jetant un bref regard sur ces 5 dernières années, je pense avoir bien fait car rien, au fond, ne peut remplacer les moments qu’on peut passer avec ses proches. Bien sûr comme beaucoup de militant en proie à sa crise existentielle, on échappe jamais complètement à la politique ne serait ce que parce qu’on continue à espérer un monde moins sombre, un avenir plus serein.
De cette prise de recul, on est en mesure de ne pas trop s’égarer dans ses espoirs… c’est le cas ces derniers jours…. Malgré ce coup de blues, je relativise cette défaite que beaucoup semble souhaiter, nul doute qu’à titre individuel j’en aurai également quelques conséquences mais le petit Berlusconi ne va tout de même pas imposer un état de siège... Et somme toute, les plus mal lotis verront se rétrécir encore davantage leur horizon ; qu’en aux plus riches… et bien ils seront préserver de concourir à la solidarité nationale… pour l’immense majorité… on subira quelques désagréments… mais notre situation sera toujours « enviable » alors… la gauche aura, à mon avis, rater une occasion historique ; celle de revenir à ses fondamentaux sans pour autant fuir la réalité du monde et de ses règles (souvent absurdes) du jeu.
Au fond, c’est bien cela qui m’a fait prendre parti pour Ségolène Royal. Ségolène (ben ouais entre camarades), je veux juste te dire une chose (même si je sais que tu ne lis pas mon blog) : merci pour ton discours de vérité et de volonté… pour 2012… je te suis déjà… à priori. Non que je sois défaitiste… mais là… seule contre tout… ça devient injouable. On est malgré tout des millions à être fière de t’avoir comme candidate socialiste.
Voilà j’ai passé mon petit coup de calgon ; je regarde mon grand, du haut de ses 18 mois, sur ses rollers et Ivan qui le regarde avec admiration et envie. La vie est belle.

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D
Cette note émane du PS. Elle concerne l'UDF. Quand on la découvre à l'UDF, d'abord, on vérifie la date. Puis quand on a vérifié qu'elle est bien d'actualité, on se demande quoi. On hallucine grave pour dire les choses !!!!!!!!!!!!!!!! Voilà c'est tout !!!!!!!!!  Mon devoir est de vous la montrer. Pour que vous fassiez une idée juste ou juste une idée !
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A
Je ne comprends pas bien ce commentaire, venant de la aprt de Denis... Denis, tu vires de bord, ou c'est une usurpation d'identité?
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D
On est nombreux à ne pas comprendre cet argumentaire du PS en 2007. En 2002, cela pouvait se comprendre. Mais là...<br /> <br /> Ni de droite ni de gauche, François Bayrou ? Le candidat « antisystème »,<br />  <br /> <br /> porte-parole des « petits », est en fait un représentant des notables. Ses<br />  <br /> <br /> réseaux, ses soutiens, ses alliés sont à droite.<br />  <br /> <br /> I) Comme Sarkozy, il partage le bilan de la droite<br />  <br /> <br /> • Comme Sarkozy « qui a changé », Bayrou tente de se faire passer pour un<br />  <br /> <br /> homme neuf, un homme qui appartient à l’avenir et auquel l’avenir appartient.<br />  <br /> <br /> Mais l’ancien ministre de Balladur et de Juppé a aussi un passé, et un bilan.<br />  <br /> <br /> • Depuis 2002, le groupe UDF a régulièrement soutenu les gouvernements<br />  <br /> <br /> dirigés par l’UMP et son ancien lieutenant Gilles de Robien est aujourd’hui<br />  <br /> <br /> ministre de l’Éducation dans le gouvernement Villepin.<br />  <br /> <br /> • François Bayrou a attaché son nom à des projets de loi emblématiques de<br />  <br /> <br /> la droite. Il a fait partie des signataires de la proposition de loi déposée le<br />  <br /> <br /> 18 novembre 2003 sur le service garanti dans les transports publics réguliers<br />  <br /> <br /> de voyageurs. Il a voté fin 2005 la prolongation de l’état d’urgence voulue par<br />  <br /> <br /> Nicolas Sarkozy. Pendant quatre ans, il a tout voté avec l’UMP, avant d’entrer<br />  <br /> <br /> en dissidence avec une fraction de son groupe suffisamment réduite pour que<br />  <br /> <br /> toutes les lois passent quand même.<br />  <br /> <br /> • Sa posture d’opposant est récente. De toute sa carrière politique, il n’a<br />  <br /> <br /> voté qu’une seule motion de censure contre un gouvernement de droite, celle<br />  <br /> <br /> que le Parti socialiste a déposée le 16 mai 2006 contre le gouvernement<br />  <br /> <br /> Villepin à l’issue de la crise du CPE. Et encore : sur les trente députés que<br />  <br /> <br /> compte son groupe parlementaire, seuls dix l’ont suivi. Fort logiquement : la<br />  <br /> <br /> censure n’était même pas une consigne de groupe.<br />  <br /> <br /> II)- Bayrou, c’est la France des notables et de l’immobilisme<br />  <br /> <br /> • Candidat autoproclamé des « petits », François Bayrou est en fait le représentant<br />  <br /> <br /> de la France des notables. Ses électeurs représentent une bourgeoisie<br />  <br /> <br /> protégée des évolutions du pays réel, qui ne s’intéresse que de très loin aux<br />  <br /> <br /> préoccupations des salariés.<br />  <br /> <br /> • Son seul bilan ministériel le dit assez : après avoir tenté de remettre en<br />  <br /> <br /> cause la laïcité et amené des centaines de milliers de Français dans la rue,<br />  <br /> <br /> Bayrou a été le ministre de l’immobilisme. Pour s’assurer la docilité du monde<br />  <br /> <br /> enseignant, il a choisi de ne rien faire et a laissé se dégrader les métiers.<br />  <br /> <br /> 2007 2007<br />  <br /> <br /> Aujourd’hui encore, ses propositions pour l’école et les enseignants sont presque<br />  <br /> <br /> vides. Son discours se réduit à dire « je suis des vôtres ». C’est un peu facile.<br />  <br /> <br /> Et le ministre actuel, Gilles de Robien, montre bien par ses mesures la réalité<br />  <br /> <br /> du projet UDF pour l’école : non pas s’engager vers l’avenir, mais revenir en<br />  <br /> <br /> arrière et laisser se dégrader la condition d’enseignant, alors qu’il faut regarder<br />  <br /> <br /> en avant et non en arrière.<br />  <br /> <br /> III) La stratégie de Bayrou n’est pas de créer une alternative, mais<br />  <br /> <br /> de peser au sein de la droite<br />  <br /> <br /> • Sauf très rares exceptions, dans les régions et dans les conseils généraux, les<br />  <br /> <br /> élus UDF votent à droite et forment des majorités avec l’UMP. Regardez dans<br />  <br /> <br /> votre ville, regardez dans votre Conseil général.<br />  <br /> <br /> • Le souci de Bayrou n’est pas de créer une alternative, mais de peser au sein<br />  <br /> <br /> de la droite. Face à Sarkozy et à Le Pen, il n’a presqu’aucune chance de passer<br />  <br /> <br /> le premier tour. Son seul intérêt est de peser le plus lourd possible dans les<br />  <br /> <br /> négociations avec l’UMP pour les législatives de 2007 et les municipales de<br />  <br /> <br /> 2008 et pour son propre avenir ministériel.<br />  <br /> <br /> • Voter Bayrou, c’est faire le jeu de cette stratégie. Bayrou vote à droite,<br />  <br /> <br /> Bayrou gouverne à droite, Bayrou s’allie à droite.<br />  <br /> <br /> Donner sa voix à Bayrou,<br />  <br /> <br /> c’est donner sa voix à la droite !<br />  <br />
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O
Allons, allons !! Marc !!<br /> Moi aussi je suis un "vieux militant" ayant adhéré en 1986 "au secours la droite reviens", me suis éloigné, suis revenu, ai vécu un tas de trucs formidables dans ma vie, suis papi à 40 ans, suis revenu l'an dernier pour faire élire Ségolène car c'est la seule qui peut réconcilier la Gauche et la pouvoir.<br /> Mais le PS le veut il ou préfère-t-il la statu quo ? La réponse, personnelle, que l'on donne à cette question, nous donne notre avis sur le résultat à venir. Moi aussi pour la première fois, je doute. Mais je ne le dis qu'à toi, militant aussi, les "autres" seraient trop content. <br /> Ségolène viendra à Toulouse. Entre les deux tours. Pourvu qu'elle y soit.
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L
Il ne faut pas déjà baisser les bras. C'est plutôt dans des moments comme cela qu'il faut en vouloir. C'est vrai que les médias la flinguent sans arrêt. Mais son courage à faire front seule a de quoi la rendre sympathique. C'est mon cas et je ne suis pas le seul.En 2002, les médias avaient eu une influence considérable sur la campagne. Mais elle ne visait pas la personne de Jospin. Cette année, c'est un déluge d'insultes à son égard (voir la publication par Le Monde de l'entretien avec Bernard Tapie: vulgaire et injurieux). Je ne suis pas sûr que les Français apprécient cette campagne au-dessous du niveau de la ceinture.Lionel
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M
Lionel, Phillipe, je ne baisse pas les bras... "vieux" militant... et ne fondant plus ma vie sur cela... je suis un peu las... c'est tout... à mon niveau je continuerai à faire le peu que je puisse faire. C'est tout.