Chômage partiel revalorisé mais…
Un projet d’accord devrait voir le jour entre la patronat et les syndicats, son but est de revaloriser les indemnisations pour les salariés devant subir du chômage partiel. Le taux devrait passer de 50 à 60% du salaire horaire brut, avec un minimum de 6,84€.
On ne peut bien sûr que se féliciter d’un pas allant dans le bon sens, parallèlement le gouvernement entend également augmenter sa part de l’allocation spécifique versée aux employeurs en la portant à 3,33€ par heure.
Fort bien… néanmoins, je m’interroge sur un point, est que les entreprises reversant des dividendes à leurs actionnaires touchent-elles également cette allocation en cas de chômage partiel ?
Car si cela se produit, je suis en droit de me demander en quoi est-il juste que mes impôts servent à maintenir le montant des dividendes. D’autant plus que malgré tout, pour un certain nombres de gros groupes, si le recours au chômage partiel est massif et subi de plein fouet par ses « collaborateurs » (dans la novlangue libérale), les profits sont loin d’être impactés par la crise.
Si je peux contribuer en étant solidaire des salariés touchés par la crise, je m’en réjouis mais en aucun cas j’ai envie de l’être avec ces enfoirés d’actionnaires. Je rappelle au passage que ces derniers réclament des marges de profitabilité toujours plus importantes, par le biais de contractions des salaires, de délocalisations, d’exploitation.
C'est un détail mais la politique est aussi faite de détails... c'est d'ailleurs souvent là que se font les différences....