Ahh… Finkelkraut…
On ne pouvait pas voir les deux animateurs… mais on « entendait » bien leurs yeux ébaubis… à un point tel… qu’ils laissaient notre Finkie dans son monologue et reprenaient leur conversation à l’endroit où ils l’avaient laissée…
Intéressant aussi, ce condensé de non-pensée que notre Finkie a réussi à transmettre aux auditeurs… non-pensée parce qu’elle est mue par quelques obsessions et quelques sentences véhiculés par une certaine imagerie venue d’un où l’on parlé de la décadence française… maintenant ses trucs à lui c’est les bandes de jeunes, le rap, l’islam et Edgar Morin…
Sur le rap, soyons claire, on n’aime ou on n’aime pas mais de là à lui dénier toute forme de représentation culturelle… ça me rappelle le jazz… cette musique de nègres… on est exactement dans le même esprit… grosso modo… l’art est blanc, occidental mais magnanime on veut bien concéder quelques individus sortant de ce moule pour mieux souligner le vide de ces « autres cultures »….
Je crois que ce pauvre Finkelkraut a beaucoup de mal à penser le monde complexe dans lequel nous évoluons… sa perception du monde semble s’être arrêtée aux portes de le Seine Saint Denis. Dépassé par cette réalité, il vit dans un monde clos fantasmagorique où s’affrontent les démons et ses anges… et il a peur… au fond je le plains, il se ferme aux autres et en définitive… il ne découvre plus rien, tout est fini… alors que pour d’autres, tout commence ou plutôt rien ne s’est jamais arrêté… mouais c’est triste… pauvre homme…