PS : la purge commence ?
Vincent Peillon ne sera vraisemblablement plus député européen...
La majorité du PS a entièrement raison... assez de médiocrité dans ce parti, place à l'intelligence collective... Si cela devait se confirmer, autant le dire sans détour, cette mécanique stalinienne tuera le PS si il peut encore se relever.
Mais dès à présent, on peut déjà noter un coté chasse aux sorcières... il ne manque que Paul Quillès et son "ce n'est pas le tout de dire qu'il faut couper les têtes, encore faut-il dire lesquelles" (de mémoire).
Edit : Je ne résiste pas à la tentation de vous faire part de cet article du site télos et de sa dernière livraison avec un petit extrait : "Cette nouvelle direction a donc une apparence : une liste de noms et de visages dont beaucoup sont inconnus du grand public. Mais elle a aussi une réalité : celle d’un aréopage de professionnels de la politique, vieux routiers des combines de courants et de congrès, « jeunes » anciens responsables des mouvements de jeunesse du parti et rénovateurs permanents passés de courant en courant." A bon entendeur, bon week end.
Les propos de Christoophe Barbier (directeur de la rédaction de l'Express) en date du 11 décembre :
Vincent Peillon ne sera plus député européen représentant la région "Nord Ouest" de la France, qui regroupe les deux Normandies, le Nord-Pas de Calais et la Picardie, dans le cadre de la stupide organisation territoriale des élections européennes de juin 2009. En effet, la direction du parti fait passer en priorité les fabiusiens, dont Henri Weber (N°3), et la parité fait le reste. Exit Peillon, donc, qui a par ailleurs quitté son implantation locale picarde (alors qu'il aurait pu prendre la mairie d'Amiens au printemps dernier...).
Le lieutenant de Ségolène Royal ne pourra pas se rabattre sur l'Ile-de-France, où Benoît Hamon et Harlem Désir, tous deux sortants et tous deux membres de l'équipe Aubry, se disputent déjà la tête de liste. Il lui reste l'espoir d'être N°2, derrière Trautmann, dans le Grand Est. Un débat entre Vincent Peillon et Jean-François Kahn, candidat Modem, vaudra le déplacement...
Cette manière implacable, logique, mécanique d'éliminer de son dernier mandat un poids lourd du royalisme laisse augurer une véritable purge lors des régionales de mars 2010. La rue de Solférino aidera-t-elle Ségolène Royal à rester présidente de la région Poitou-Charentes ?
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